Temple Koshoji

Les magnifiques cerisiers en pleine floraison du Koshoji

En 1233, après son retour de sa mission d'étude en Chine, Dogen Zenji a fondé à Fukakusa, Koshoji, le premier temple Zen Soto, juste au sud de l'ancienne capitale de Kyoto. Pendant les guerres médiévales, des incendies ont détruit l'enceinte, et beaucoup de textes sacrés inestimables. En 1648, le seigneur local Nagai Naomasa l'a fait reconstruire à Uji, son emplacement actuel.

Un ciel bleu éclatant au-dessus du hall principal et son magnifique cadre de verdure

Après la mort de Dogen Zenji, le Koshoji a cessé d'exister. Mais l'abbé Banan Eishu l'a fait revivre pour servir de centre à l'austère et simple style Zen hérité de Dogen Zenji. Au cours de l'époque d'Edo (1603 - 1867), des novices sont venus de tout le Japon pour approfondir leur pratique à Koshoji, qui, tout comme Eiheiji et Sojiji, a vu, naître un grand nombre de moines exceptionnels.

Tout en étant un lieu d'une grande beauté naturelle, Uji, où le Koshoji est situé, est réputé pour son thé vert. Dès l'entrée du temple franchie, une pente, appelée Kotozaka en raison de sa ressemblance avec la harpe japonaise koto, conduit doucement vers le haut, baignée par le doux murmure des cours d'eau. De luxuriants bosquets d'arbres particulièrement prisés des Japonais ; pins, pêchers, pruniers, saules, cerisiers et érables ; rehaussent encore le charme des lieux.